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Comment utiliser les données disponibles dans mon Data Layer avec Google Tag Manager ?
Comment utiliser les données disponibles dans mon Data Layer avec Google Tag Manager ?

Enrichir les groupes personnalisés grâce à vos propres données

Alexandre Santini avatar
Écrit par Alexandre Santini
Mis à jour il y a plus d’une semaine

Vous pouvez grâce au Dashboard de Poool créer vos propres groupes personnalisés. Cette fonctionnalité, lorsqu'elle est croisée avec la connaissance de votre audience, vous permettra d'implémenter une stratégie encore plus précise.

💡 Pour en savoir plus sur les groupes personnalisés, n'hésitez pas à consulter nos autres articles sur le sujet :

Cet article vous explique comment faire le pont entre la donnée que vous pouvez collecter on-site à propos de votre audience, et celle qui est utilisée dans Poool, via Google Tag Manager.

Le Data Layer

L'utilisation de Google Tag Manager (GTM) vous permet de mettre en place sur votre site un tableau Javascript nommé "Data Layer". Vous pouvez y stocker toute l'information que vous souhaitez, du type de page servant à Poool (free, premium, subscription...) jusqu'au statut de l'utilisateur (inscrit, connecté...) de manière invisible pour le lecteur.

Spécifier des données transversales et globales est la manière la plus intéressante d'utiliser le Data Layer. Cela va vous permettre d'exploiter au maximum les informations que vous collectez on-site pour ensuite activer la donnée sur divers services.

Pour plus d'informations spécifiques sur le Data Layer, 👉 voici la documentation fournie par Google à ce sujet

Les variables définies par l'utilisateur

Lorsque l'équipe technique ajoute une nouvelle variable dans le Data Layer, elle ne se crée pas automatiquement dans l'interface utilisateur de GTM.

Allez dans la section "Variables" et choisissez "Nouvelles" dans la section concernant les variables définies par l'utilisateur.

À ce moment-là, vous allez devoir choisir un type de variable : pour le Data Layer, sélectionnez "Variable de couche de données".

💡 Une variable de Data Layer se présente dans le code sous cette forme :
​ 

dataLayer = [
                         {clé:valeur},
                         {...}
                      ]


Une fois que cela est fait, répétez l'opération autant de fois que vous avez de données utilisables dans votre Data Layer.

💡 Pour intégrer Poool dans GTM grâce au Data Layer, il faut renseigner a minima :

  • le type de page (free, page, premium, subscription)

  • le statut de l'utilisateur (s'il est connecté/abonné ou non).

Créer les balises pour intégrer Poool

Maintenant que vous avez un Data Layer bien rempli et des données dans GTM, vous allez pouvoir les exploiter directement dans Poool.

Pour cela, il vous faut intégrer le paywall de Poool en 3 étapes :

1️⃣ Créez une balise "HTML personnalisé"  avec uniquement le script Poool :

<script>
  !function(w,d,s,u,p,t,o){
  w[p]=w[p]||function(){(w[p]._q=w[p]._q||[]).push(arguments)},
  t=d.createElement(s),o=d.getElementsByTagName(s)[0],
  t.async=1,t.src=u,o.parentNode.insertBefore(t,o)
  }(window, document, "script", "https://assets.poool.fr/poool.min.js", "poool");
  poool("init", "XXXX-XXXX-XXXX-XXXX"); // Remplacez par votre identifiant d'application
</script>

2️⃣ Créez une deuxième balise "HTML personnalisé" avec la configuration Poool (exemple) :

poool("config", "user_is_premium", {{variable_datalayer_user}} // true ou false);
poool("config", "cookies_enabled", true);

3️⃣ Créez une troisième balise, contenant uniquement la ligne suivante :  

poool("send", "page-view",{{variable_datalayer_typedepage}});

Cette troisième et dernière balise doit être dépendante de la balise de configuration (la deuxième), elle-même dépendante de l'appel d'origine au script (la première).

Pourquoi 3 balises ?

L'objectif est d'implémenter l'intégration la plus flexible possible et de facilement modifier la configuration.

En effet, désormais, si vous mettez à jour votre Data Layer avec des données comportementales afin d'utiliser nos groupes custom, il va vous suffire de mettre une condition dans la balise contenant la configuration.

Exemple

Si dans le Data Layer vous ajoutez une variable {fan_de_foot:true}, cela pourrait indiquer que la personne en question a des affinités avec les sports collectifs.
​ 
Si vous décidez de créer un groupe custom pour atteindre directement cette personne sur Poool, il va vous suffire de créer un groupe custom (avec le slug "fan_de_foot", par exemple) et un parcours à l'intérieur. 

Ensuite, dans la configuration Poool, dans GTM (dans la deuxième balise, rappelez-vous 🤔 et après avoir déclaré la variable), rajoutez :

if({{fan_de_foot}}) == true) {
  poool("config", "custom_segment", "fan_de_foot");
}

  • {{fan_de_foot}} = ma variable GTM, correspond à ma donnée du Data Layer

  • {{fan_de_foot}}) == true = je pars du principe que si l'utilisateur est concerné, je passe le booléen "true" dans le Data Layer. Si il ne l'est pas, la valeur devrait être "false".

  • poool("config", "custom_segment", "fan_de_foot"); = j'appelle le custom segment Poool dont le slug renseigné à la création est "fan_de_foot".

Désormais, les utilisateurs rentrant dans cette catégorie se verront mis dans le groupe personnalisé qui leur correspond et seront donc soumis à un parcours spécifique.

Allons un peu plus loin dans cette logique

Maintenant que vous avez compris comment récupérer une variable de Data Layer directement dans GTM et l'exploiter dans un custom segment Poool,  il est temps de rendre tout cela un peu plus dynamique !

L'exemple des catégories d'articles

En reprenant l'exemple du dessus, le manque de dynamisme saute aux yeux. Effectivement, il n'est pas pratique de faire corréler deux données écrites "en dur".

Voici un exemple qui va permettre d'exploiter le potentiel de Poool de manière un peu plus large.

Partons du principe qu'un article est toujours dans une catégorie, et que cette catégorie ne change pas (ou peu). Nous pouvons donc rentrer la catégorie de l'article en cours dynamiquement dans le Data Layer. 

dataLayer.push({'category':ma_variable_categorie});

Il ne reste plus qu'à déclarer la variable "category" dans GTM et ainsi, à chaque fois qu'un utilisateur chargera un article, la catégorie de l'article sera envoyée sur le gestionnaire de tags.

Maintenant, utilisons cela dans Poool !

Il ne reste plus qu'à tout mettre en place. Partons du principe que vous connaissez le nom des catégories ("faits-divers", "politique", "economie", "sport") et que vous avez une stratégie définie pour les utilisateurs consultant des articles "economie" et "sport".

Allez dans le Dashboard Poool et créez deux nouveaux groupes personnalisés en leur donnant le slug de la catégorie : "economie" et "sport".

N'oubliez pas ensuite de créer au moins un scénario dans chaque groupe, sinon vos utilisateurs se verront afficher l'abonnement exigé !

Dans la configuration Poool (toujours la deuxième balise), rajoutez la condition suivante :

if({{category}}) {
    poool("config", "custom_segment", {{category}});    
}

Ainsi, dynamiquement, le bon groupe custom sera appelé, selon la catégorie.

Ordre des appels

💡 Le groupe custom appliqué à l'utilisateur est le dernier écrit dans le code de configuration. 

Exemple :

poool("config", "custom_segment", "x");  
poool("config", "custom_segment", "y");

Le groupe custom appliqué à l'utilisateur sera "y".  

Si besoin, n'hésitez pas à nous contacter, nous sommes là pour ça ❤️

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